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ADIEU MARINELAND

Dernière mise à jour : 20 janv.



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La fermeture de Marineland, un tournant dramatique


Le 5 janvier 2025 marque la fermeture définitive de Marineland, un événement qui affecte non seulement les animaux, mais également des centaines d'employés et l'économie locale. Après plusieurs années de controverses et de pressions croissantes de la part de militants animalistes, le parc marin cède finalement, laissant derrière lui un vide économique et social considérable. La fermeture met au chômage de nombreux travailleurs et fragilise une partie du tissu économique local qui dépendait de l'attraction touristique et des emplois directs ou indirects créés par le parc.


Les raisons de cette fermeture : Une pression constante


La décision de fermer Marineland n'est pas survenue du jour au lendemain. Elle fait suite à des années de critiques concernant le traitement des animaux en captivité, notamment les dauphins et les orques, et à des accusations de maltraitance de la part d’organisations de défense des animaux. Les militants ont exercé une pression médiatique intense, et certains groupes animalistes ont mené des campagnes ciblées, visant à dissuader les visiteurs et à pousser les autorités à prendre des mesures drastiques. En conséquence, Marineland a décidé de fermer ses portes, malgré les conséquences économiques dramatiques que cela entraînera pour la région.


Les dérives dogmatiques de l'animalisme : L'oubli des réalités humaines et économiques


Si la défense du bien-être animal est un objectif noble, elle doit être confrontée à une réalité complexe et nuancée. Malheureusement, certains courants animalistes semblent ignorer les implications sociales et économiques de leurs revendications. En mettant un terme à des institutions comme Marineland, ces militants ont, bien souvent, ignoré les conséquences pour les travailleurs et l'économie locale.

La fermeture de Marineland, qui pourrait créer des centaines de chômeurs, souligne un danger : celui d'un dogmatisme qui, en cherchant à protéger les animaux, oublie les réalités humaines. Des solutions comme les programmes de réhabilitation des animaux en captivité ou les initiatives d'éducation à la conservation peuvent offrir un équilibre entre bien-être animal et viabilité économique, mais ces perspectives sont trop souvent écartées au nom d’une vision radicale du traitement des animaux.


L’impact sur l’économie locale : Un coup dur pour la région


La fermeture de Marineland aura des répercussions dramatiques sur l'économie locale. Le parc attirait chaque année des milliers de visiteurs, générant des revenus pour les commerces, les hôtels et les restaurants de la région. Les centaines de personnes qui travaillaient directement ou indirectement pour Marineland se retrouvent maintenant sans emploi, sans solution immédiate pour se réorienter professionnellement. Cette fermeture risque de nuire au tissu économique local et de provoquer un cercle vicieux d’appauvrissement, aggravé par l’incertitude concernant la réutilisation du site.


L'équilibre entre bien-être animal et conséquences humaines : Un défi complexe


La question qui se pose aujourd’hui est : peut-on réellement défendre les droits des animaux en fermant tous les parcs marins, au risque de détruire des économies locales et de précariser des familles entières ? La solution ne réside pas dans un dogmatisme absolu, mais dans une réflexion plus large et inclusive qui prend en compte les intérêts de toutes les parties prenantes. Un équilibre doit être trouvé entre la protection des animaux, la préservation des emplois et l'économie locale, et surtout la nécessité de poursuivre les efforts de conservation des espèces menacées.


Un avenir à construire, ensemble


La fermeture de Marineland ne doit pas être une fin en soi, mais le début d’une nouvelle ère de réflexion sur les meilleures pratiques en matière de protection animale. Au lieu de céder à une logique de destruction pure, il est temps d'explorer des alternatives qui concilient le respect des animaux et la réalité économique. Les militants et les autorités doivent reconnaître que la défense des animaux ne doit pas se faire au détriment du bien-être humain, et que des solutions harmonieuses peuvent être trouvées, en impliquant tous les acteurs concernés.


Que vont devenir les orques et autres animaux du Parc ? 


Au-delà des répercussions économiques, la fermeture de Marineland soulève une question éthique essentielle : que vont devenir ces animaux ? Notamment les orques, dauphins et autres cétacés qui y vivent. Ces animaux, qui sont nés et élevés en captivité pendant des années, sont désormais dans une situation incertaine. Les transferer dans d’autres parcs marins ? Les réintroduit dans la nature ? Leur placement soulève des défis complexes.

La réintroduction de ces animaux dans leur milieu naturel est une solution qui fait rêver certains défenseurs des animaux, mais elle est souvent irréaliste pour des espèces qui ont passé la majeure partie de leur vie en captivité. Les orques et dauphins qui n'ont jamais connu l'océan  et dont l'alimentation pourrait rencontrer de grandes difficultés pour survivre dans leur milieu naturel. Des solutions adaptées sont donc vitales, mais elles nécessitent des investissements considérables et une expertise spécifique.


Certains militants animalistes appellent à la création de sanctuaires marins où ces animaux pourraient vivre dans un environnement plus naturel. Toutefois, ces sanctuaires sont encore rares parce trop onéreux, et peu nombreux à pouvoir accueillir de telles espèces dans des conditions optimales. La question reste ouverte, et les autorités, en collaboration avec des experts en biologie marine et en éthique animale, devront prendre les bonnes décisions.


Le mea culpa de One Voice : Une inquiétude pour l'avenir des animaux


Fait notable dans ce contexte, même des organisations militantes comme One Voice, qui ont joué un rôle actif dans les campagnes contre Marineland, expriment aujourd’hui des inquiétudes quant à l’avenir des animaux. Dans un récent communiqué, l’association a admis que la fermeture du parc soulève des questions complexes et qu’elle n’avait pas de solutions immédiates à offrir pour le placement des orques et dauphins. Ce mea culpa reflète une réalité souvent ignorée : même les actions les plus motivées peuvent engendrer des conséquences dramatiques.

Ce revirement met en lumière les limites des revendications radicales. La libération des animaux n’est pas une solution, surtout pour des individus nés et élevés en captivité et dépendants des humains pour leur survie. One Voice, comme d’autres, reconnaissent aujourd’hui que la création de sanctuaires marins ou d’espaces adaptés pour ces animaux est un processus long, coûteux, et inexistant en France.

Cet aveu souligne la nécessité d'un dialogue plus constructif entre les différents acteurs : militants, scientifiques, institutions, et gouvernements. Plutôt que de chercher à démanteler des infrastructures comme Marineland sans alternative viable. Il serait plus judicieux de collaborer pour concevoir des solutions respectueuses du bien-être animal et réalistes.


Des animaux nés en captivité et un hommage aux professionnels dévoués


Il est essentiel de rappeler que la majorité des orques, dauphins et autres animaux marins de Marineland sont nés et ont été élevés en captivité. Ces animaux n’ont jamais connu l’océan, et leur survie dépend étroitement des soins prodigués par les équipes du parc. Les vétérinaires, biologistes marins et animaliers ont consacré leur vie à ces créatures du monde marin méritent une reconnaissance particulière pour leur passion, leur dévouement et leur engagement.

Pendant des années, ces professionnels ont veillé au bien-être des animaux, mené des recherches scientifiques précieuses et sensibilisé le public à la conservation des espèces marines. Leur travail a permis d’enrichir nos connaissances sur les cétacés et de renforcer les efforts mondiaux de protection des milieux marins. La fermeture de Marineland met non seulement en péril leur emploi, mais laisse également un vide dans le domaine de la recherche, de la sensibilisation à la conservation et de la protection du milieu marin.

Si la captivité est souvent critiquée, il est important de reconnaître que les équipes du parc ont joué un rôle essentiel dans le maintien de la santé et du bien-être de ces animaux. En fermant Marineland, nous devons aussi réfléchir à la manière dont ces compétences uniques pourront être mises à profit à l’avenir.


Au-delà des débats et des controverses, Marineland aura marqué des générations en nous permettant de découvrir la majesté des orques, la grâce des dauphins et la richesse des mondes marins. Merci à Marineland de nous avoir fait rêver et d'avoir contribué, à sa manière, à éveiller notre fascination pour la vie marine et notre responsabilité envers sa protection.


Naoual HAMZAOUI

Présidente Terragora


 
 
 

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