Nos Chasses traditionnelles
- naoualhamzaouinh
- 14 févr.
- 2 min de lecture

Quand l’Europe attaque la France, et que nos gouvernants abandonnent nos traditions
La France est une terre de traditions, façonnée par des siècles de pratiques rurales où l’homme et la nature cohabitent en harmonie. Parmi ces traditions, la chasse occupe une place centrale, en particulier les chasses dites "traditionnelles", qui se transmettent de génération en génération et participent à la gestion des écosystèmes. Aujourd’hui, ces pratiques sont une fois de plus menacées, non seulement par des décisions de justice internes, mais aussi par une attaque venue de l’extérieur : la Commission européenne a décidé de porter plainte contre la France pour le maintien de certaines chasses ancestrales.
L’Europe contre nos traditions
Bruxelles reproche à la France de ne pas se conformer aux règles européennes encadrant la capture de certaines espèces d’oiseaux, mettant en cause des pratiques comme la chasse aux gluaux, la tenderie ou la matole. Derrière cet acharnement juridique se cache une volonté idéologique : celle d’uniformiser les pratiques au détriment des spécificités culturelles et environnementales locales.
L’Europe impose une vision déconnectée des réalités rurales, ignorant que ces chasses ne sont pas des pratiques destructrices, mais bien des savoir-faire hérités. Loin d’être un problème pour la biodiversité, elles sont au contraire un élément fondamental de la gestion cynégétique. Pourtant, sous la pression des lobbies animalistes et d’une technocratie déconnectée des territoires, la France se retrouve dans le viseur de la Commission européenne.
L’abandon de nos gouvernants
Face à cette attaque en règle, que font nos gouvernants ? Rien, ou si peu. À force de reculs successifs et de soumissions aux injonctions bruxelloises, nos dirigeants laissent nos traditions se faire broyer sous l’autel du conformisme européen.
Le Conseil d’État, saisi à plusieurs reprises, a déjà annulé des arrêtés autorisant ces chasses, créant un précédent dangereux qui fragilise encore davantage notre patrimoine cynégétique. Plutôt que de défendre l’exception française, le gouvernement reste passif, donnant raison aux bureaucrates de Bruxelles plutôt qu’aux défenseurs de la ruralité.
Où est le patriotisme ?
Il est temps de rappeler à nos gouvernants le sens du mot "patriotisme". Être patriote, ce n’est pas seulement brandir le drapeau bleu-blanc-rouge lors d’événements sportifs ou lors des commémorations officielles. C’est aussi défendre nos territoires, nos traditions et ceux qui les font vivre. La chasse traditionnelle fait partie intégrante de l’identité française. En l’abandonnant, c’est un pan entier de notre culture que nous laissons disparaître sous la pression d’idéologies déconnectées du réel.
Il est urgent que la France prenne ses responsabilités, qu’elle cesse d’être le jouet de décisions prises ailleurs et qu’elle affirme haut et fort son attachement à son patrimoine. Défendre nos chasses traditionnelles, c’est défendre la France, ses campagnes et son mode de vie.
Nous n’acceptons pas que la Commission européenne dicte ce que nous avons le droit de faire sur nos propres terres. Nous appelons donc le gouvernement à résister, à ne pas céder une fois de plus à l’ingérence de Bruxelles, et à faire preuve de courage politique pour préserver ce qui fait la richesse de notre pays.
La ruralité est l’âme de la France, et nous ne la laisserons pas mourir.
Battons nous pour Nos Valeurs et Nos Modes de Vie !
Naoual HAMZAOUI
Présidente de Terragora





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