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Défendre les jeux taurins, c’est défendre la Camargue vivante

Quand une décision met en péril tout un monde

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Il y a des décisions administratives qui dépassent le simple cadre technique.

Lorsqu’on choisit de ne plus assurer les jeux taurins, on ne parle pas seulement de paperasse, de clauses ou de risques.

On parle d’un territoire, d’une culture, d’un mode de vie, d’une part de la France qui bat encore au rythme des sabots, des fêtes de villages et des valeurs de transmission.

Derrière cette mesure, ce sont des familles entières, des éleveurs, des artisans, des manadiers, des raseteurs, des costumières, des bénévoles, des passionnés qui voient leur avenir s’assombrir.


Combien de familles vivent directement ou indirectement des jeux taurins ?Combien de jeunes trouvent là une vocation, un lien social, un repère identitaire ?

Les chiffres sont parlants : des milliers de personnes travaillent autour des jeux taurins dans le Sud de la France — de la Camargue au Languedoc, de l’Hérault aux Bouches-du-Rhône.

Derrière chaque course, il y a une économie locale, des traditions préservées, des métiers du vivant, et surtout un peuple fier, enraciné, passionné.



On aime parler de la Camargue comme d’un paradis naturel, une carte postale de chevaux blancs et de flamants roses.

Mais la vraie Camargue, celle du cœur, ce sont les chevaux, les taureaux et les hommes qui les élèvent.

C’est cette terre rude et magnifique où se mêlent le travail, la liberté, le respect et le courage.

Les jeux taurins ne sont pas des spectacles violents ni un folklore dépassé.

Ils sont l’expression d’une culture millénaire, d’un rapport à l’animal empreint de respect et de savoir-faire.

Ici, le taureau n’est pas un ennemi : c’est un symbole, un partenaire, un roi.Les raseteurs le mettent en valeur, le défient sans le blesser, dans une tradition de bravoure et de respect mutuel.

Supprimer les jeux taurins, c’est nier la Camargue dans ce qu’elle a de plus vrai et de plus vivant.

C’est effacer les hommes et les femmes qui, depuis des générations, entretiennent cette culture, façonnent les paysages, préservent les manades, transmettent les gestes et les valeurs.



Cette décision, comme tant d’autres avant elle, témoigne d’un fossé grandissant entre la France des bureaux et la France des champs.

D’un côté, une vision abstraite de la nature, désincarnée, idéologique. De l’autre, le quotidien de ceux qui vivent réellement avec elle, qui la connaissent, la respectent et l’entretiennent.

Le monde rural n’est pas un musée du passé. Il est la mémoire et l’avenir de la France.

C’est dans les villages que se joue l’équilibre entre tradition et modernité, entre respect du vivant et culture populaire.


Les jeux taurins sont un pilier de cet équilibre, une école du courage, de la maîtrise, de la solidarité.

Les condamner, c’est affaiblir tout un modèle social, culturel et économique.


Défendre nos traditions, c’est défendre la France


La décision de résilier les contrats d’assurance liés aux jeux taurins, au motif d’un prétendu « déséquilibre technique », soulève de sérieuses interrogations juridiques et morales. Si cette résiliation respecte formellement l’article L.113-12 du Code des assurances, elle apparaît dénuée de justification objective et pourrait s’analyser comme un refus de vente déguisé au sens de l’article L.121-11 du Code de la consommation, voire comme une discrimination économique fondée sur l’activité exercée, prohibée par l’article 225-1 du Code pénal. En refusant d’assurer une activité légale, encadrée et reconnue comme patrimoine culturel, l’assureur rompt avec le principe de neutralité commerciale et avec l’esprit mutualiste issu du monde rural. Une telle décision, idéologiquement orientée, porte atteinte à la liberté d’exercice des traditions populaires et alimente la marginalisation du monde rural.


Protéger les jeux taurins, c’est aussi défendre la diversité culturelle et l’État de droit.

Les traditions populaires ne sont pas des obstacles à la modernité : elles en sont la racine.


Elles rappellent à chacun que l’identité d’un peuple ne se mesure pas à son degré de conformité, mais à sa capacité à rester fidèle à ce qu’il est.


La France des traditions n’est pas une France du passé. Elle est celle qui tient encore debout quand le reste vacille.

La Camargue, c’est bien plus qu’une carte postale.


C’est un territoire de fierté, de travail et de liberté.


Et tant qu’il y aura des hommes et des femmes pour défendre ses chevaux, ses taureaux et ses valeurs, elle continuera de se battre — et de vivre.



Avec tout mon attachement à la Camargue et à ceux qui la font vivre,


Naoual Hamzaoui


Note de transparence et de responsabilité

Cet article repose sur l’analyse d’un document officiel et sur des textes juridiques publics. Il exprime une opinion argumentée et documentée, fondée sur la liberté d’expression et sur le droit de critique reconnu à tout citoyen. Son objectif n’est pas de porter atteinte à la réputation d’une entreprise ou d’une personne, mais d’éclairer un débat d’intérêt général concernant la préservation du monde rural, la neutralité économique et le respect de nos traditions culturelles.

Les propos tenus ici s’inscrivent dans une démarche d’information, d’analyse et de réflexion juridique, dans le respect du droit, de la bonne foi et de la pluralité d’opinions.

 
 
 

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