Défense de la chasse à la palombe : l’exclusion d’une partie des acteurs locaux interroge sur la sincérité du dialogue engagé par le ministère
- naoualhamzaouinh
- 7 mai
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Alors que la chasse à la palombe au filet, pratique traditionnelle et patrimoniale du Sud-Ouest, fait l’objet d’un contentieux persistant avec la Commission européenne, il est plus que jamais indispensable que toutes les parties prenantes soient entendues.
À ce titre, j’avais exprimé ma disponibilité pour assister en tant qu’observatrice à la réunion organisée ce mercredi 7 mai au ministère de la Transition écologique, en présence de parlementaires et de représentants du monde cynégétique. Cette démarche, constructive et respectueuse du cadre institutionnel, visait à favoriser un dialogue apaisé et transparent.
Or, j’ai été informée par téléphone, la veille au soir, que je ne participerai finalement pas à cette réunion, sans qu’aucun motif sérieux ne soit avancé. Une hypothétique seconde réunion me serait, peut-être, proposée ultérieurement.
Je déplore cette décision, qui exclut arbitrairement une voix engagée sur le terrain, et témoigne du peu d’empressement du Gouvernement à répondre avec clarté et loyauté aux attentes des paloumayres. À l’heure où ces derniers réclament simplement que leur mode de vie soit reconnu et respecté, cette mise à l’écart alimente une impression croissante : celle d’un simulacre de concertation.
En niant l’importance d’un échange pluraliste avec les acteurs réellement investis dans la défense des chasses traditionnelles, le ministère fait le choix du repli technocratique au détriment de la réalité de terrain.
Je reste pleinement mobilisée pour porter la voix des chasseurs de nos territoires, et continuerai d’exiger des réponses concrètes aux demandes légitimes des paloumayres.






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