L’agri-bashing n’est pas une opinion, c’est une violence !
- naoualhamzaouinh
- 17 juil.
- 2 min de lecture
Trop, c’est trop.
Alors que les agriculteurs français n’en peuvent plus d’être insultés, accusés, ignorés, deux députées de la République viennent de franchir une nouvelle ligne rouge.
Les faits :
▶ Sandrine Rousseau, députée écologiste, a déclaré sur Le Média le 11 juillet :
« Je n’en ai rien à péter de leur rentabilité…La rentabilité de l’agriculture par des produits chimiques, c’est de l’argent sale. »
▶ Lisa Belluco, députée EÉLV (Vienne), a affirmé lors d’un rassemblement le 29 juin :
« Je trouve légitime pour les militant·e·s écologistes de recourir au sabotage…Si j’avais deux petits garçons, je comprendrais que ça arrive. »
Une vague d’indignation justifiée
Ces propos ont provoqué une onde de choc. À droite comme à gauche, des élus dénoncent :
le mépris social,
la banalisation de la violence,
et l’encouragement indirect à l’illégalité.
Face à ces dérives, le silence de l’Assemblée nationale est assourdissant. Les twitte et autres publications sur les réseaux sociaux ne comptent pas....

L’agriculture française mérite mieux que des insultes et des sous-entendus incendiaires.
L’agri-bashing doit devenir un délit
Il est temps d’agir. L’agri-bashing n’est pas une simple opinion politique.
C’est une violence morale, sociale, institutionnelle, qui brise des vocations, légitime le sabotage, et encourage les actes de malveillance sur les exploitations agricoles.
Je demande :
Que l’Assemblée nationale condamne officiellement ces propos,
Qu’une sanction parlementaire soit envisagée à l’encontre des élues concernées,
Que le gouvernement et le Parlement examinent la création d’un délit spécifique d’agri-bashing, sur le modèle des textes protégeant d'autres professions attaquées pour ce qu'elles sont (policiers, enseignants, élus).
L’exemplarité républicaine est un devoir
Quand des parlementaires légitiment la haine ou la violence contre les agriculteurs, elles trahissent leur mandat et insultent la République.
Le message envoyé est destructeur : ceux qui nous nourrissent, protègent nos paysages, maintiennent la vie dans les campagnes, seraient devenus des boucs émissaires à abattre.
Je m’engage à faire évoluer la loi pour que jamais plus un agriculteur ne se sente abandonné, humilié ou mis en danger par une parole politique irresponsable.
On ne construit pas l’écologie contre les agriculteurs. On ne défend pas la planète en piétinant l’humain.
Naoual Hamzaoui





Commentaires