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Être chasseresse aujourd’hui, c’est être Don Quichotte !

Il faut le dire sans détour : la chasse n’a pas bonne presse.


Dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les conversations de ville, elle est souvent réduite à une caricature, à des clichés tenaces qui la défigurent. On parle de “violence”, d’“archaïsme”, d’“irresponsabilité”, comme si la chasse n’était plus qu’une relique du passé à enterrer au nom du progrès.


Et pourtant, derrière ces jugements rapides, il y a des femmes et des hommes. Des passionnés de nature, des sentinelles du vivant, des acteurs de terrain qui connaissent les saisons, les espèces, les équilibres écologiques.


Mais aujourd’hui, défendre la chasse, c’est un peu comme partir seul sur un cheval fatigué affronter des moulins à vent.

C’est se battre contre des vents contraires, contre des idées toutes faites, contre un monde urbain qui ne comprend plus le monde rural.


On sourit parfois quand je parle de mes engagements, quand je parle d’éthique, de transmission, de respect du gibier, de sécurité, de biodiversité.


On me regarde comme si je venais d’un autre temps.


Mais je continue, parce que je sais qu’au fond, il y a du sens dans ce combat.

Être chasseur ou chasseresse aujourd’hui, c’est être un peu Don Quichotte : idéaliste, obstiné, mais sincère.

C’est croire qu’on peut réconcilier le pays avec ses racines, redonner une place à la nature, aux territoires, aux gestes qui nous relient à elle.


Alors oui, ce n’est pas populaire.


Oui, cela demande du courage.


Mais je préfère mille fois être du côté de ceux qui se battent pour une conviction que de ceux qui suivent le vent.


Défendre la chasse, c’est être Don Quichotte dans un monde qui légitime la haine.


Parler de chasse aujourd’hui, c’est prendre le risque d’être caricaturé, insulté, menacé.

Dans une France qui se coupe peu à peu de sa ruralité, le simple fait d’aimer la nature autrement que par des slogans suffit à vous faire passer pour un ennemi.

La chasse n’a pas bonne presse, c’est un fait.

Mais depuis quelques années, le climat a franchi un seuil inquiétant : on ne se contente plus de critiquer la chasse, on s’en prend à ceux qui la pratiquent.

Et, pire encore, ces violences sont souvent justifiées, ou du moins excusées, au nom d’une idéologie prétendument “progressiste”.


Être chasseur, c’est désormais s’exposer


Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les actes de malveillance contre les chasseurs augmentent d’année en année.

L’Observatoire des violences faites aux chasseurs a relevé une hausse de 10 % des signalements sur la dernière saison, soit plus d’un par jour.


Vandalisme, menaces, injures, pressions sociales — être chasseur, c’est aussi vivre sous tension.


Les exemples se multiplient :

  • Près de Lyon, six véhicules de chasseurs ont été saccagés ;

  • Dans le Rhône, près de 280 miradors détruits depuis 2015 ;

  • Dans l’Yonne, 22 miradors abattus en une seule nuit ;

  • À Atur, en Dordogne, un chasseur a été poignardé pendant une battue ;

  • En Seine-Maritime, des miradors sciés, accompagnés de tags haineux : “Les nuisibles, c’est vous.”


Ces faits, qui auraient provoqué un tollé s’ils visaient une autre communauté, passent pourtant presque inaperçus.

On les relativise, on les justifie même parfois, au nom d’une “lutte pour les animaux” qui n’a plus rien de pacifique.



Quand la bien-pensance devient violence


Ce qui choque le plus, ce n’est pas seulement la violence elle-même, mais le silence qui l’entoure.

Certaines voix publiques, promptes à dénoncer toute forme de haine, se font étrangement muettes quand il s’agit de celle dirigée contre les chasseurs.

D’autres la minimisent, comme si les ruraux, les agriculteurs, les veneurs ou les piégeurs devaient accepter de devenir les boucs émissaires d’une société déconnectée.


Cette bien-pensance qui s’autoproclame morale fabrique en réalité de la haine.

Elle transforme des militants radicaux en “héros de la cause animale”, et des victimes en coupables supposés.

On s’attaque aux miradors comme à des symboles d’un monde qu’on ne comprend plus.Mais ces miradors, ce sont les sentinelles du vivant, les outils d’un équilibre que seule la pratique de terrain peut garantir.


Alors oui, être chasseur ou chasseresse aujourd’hui, c’est un peu être Don Quichotte.

C’est se battre contre les éoliennes d’un monde qui tourne à vide, contre le vent d’une morale urbaine qui ne connaît plus la terre.

C’est défendre l’évidence : que l’homme fait partie de la nature, qu’il peut la comprendre, la gérer, et la respecter à travers la chasse.

On nous dit que ce combat est perdu d’avance.

Mais Don Quichotte n’était pas fou — il était visionnaire. Il avait simplement compris que le plus grand danger, c’est de se taire quand le monde perd la raison.


Se lever pour nos valeurs et nos modes de vie


Le temps du silence est terminé.

Nous ne sommes pas des criminels, mais des acteurs du vivant.

Nous ne détruisons pas la nature : nous la connaissons, nous la servons, nous la protégeons.

Face à la haine, à la désinformation et au mépris, nous devons opposer la fierté et la vérité.

Celle d’une France rurale qui nourrit, entretient, préserve, et qui refuse d’être effacée.

Car défendre la chasse, c’est défendre bien plus que la chasse : c’est défendre nos valeurs et nos modes de vie !


Et cela, nous le ferons debout avec dignité, courage et conviction.


Naoual Hamzaoui

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